La tendinite se caractérise par cette sensation de brûlure qui apparaît le plus souvent au niveau du coude (Épicondylite), du genou (syndrome fémoro patellaire), du poignet, du talon ou de l’épaule.
Elle est particulièrement connue des sportifs amateurs ou professionnels, et même si vous passez vos journées au bureau, vous pouvez être concernés ! Ne négligez jamais le traitement d’une tendinite, d’abord gênante elle peut rapidement devenir chronique et handicapante. Si telle est votre cas, pas de panique, vous aurez peut être plus de mal a vous en débarrasser mais je ne doute pas un instant que vous y arriviez.
Il est possible de repérer une tendinite par la douleur générée alors de la palpation du tendon impliqué et aussi lors de la sollicitation du muscle lié au tendon ou des mouvements mettant en action ce muscle.
Comprendre le tendon pour mieux le traiter :
De par sa composition riche en collagène un tendon est inextensible. Il est peu vascularisé et cicatrise donc mal.
Il se retrouve toujours au niveau des articulations et contre les os, là ou les contraintes mécaniques et les effets levier sont forts. Dès lors on comprend facilement comment la frictions contre les os peuvent l’abîmer à la façon d’une corde qui s’effiloche.
C’est la répétition d’un même mouvement qui abîme le tendon. Ce qui est souvent le cas pour les douleurs liées au sport mais aussi pour les TMS (Troubles Musculo-Squelettiques) associés au travail (sur machine, sur ordinateur, avec des charges à déplacer...)
Associé à:
D’ autres causes sont à évoquer devant des tendinites multiples et/ou récidivantes :
Vos tendons, comme vous, ont des besoins qui leur permettent d’assurer leur bien-être. Quels sont ces besoins ?
Quel traitements pour les tendinites ?
Le traitement repose dans les premiers jours à un traitement symptomatique de la douleur:
Pour la suite, pour vous faciliter la tâche je vous propose d’établir un plan d’action avec les paramètres sur lesquels il vous agir pour vous réapproprier votre corps!
1- Modifier votre alimentation
Ce que vous mettez dans votre bouche finit toujours dans vos cellules. Privilégier une alimentation dite alcalinisante : légumes, légumineuse, fruit, viande maigre. Proposez un environnement propice à la réparation et au bon fonctionnement de votre tendon. S’il se retrouve dans un environnement acidifié, il va devoir lutter contre cette acidité et donc ne réparera pas. De plus un environnement acide oblige le corps à puiser dans ses réserves minérales pour contrer la montée du pH tissulaire. Soit il puise dans les minéraux, soit il capte l’acidité en l’isolant (par la graisse). Dans les deux cas, ce processus demande beaucoup d’énergie et il en résulte fatigue, baisse de production de certaine hormones, diminution de l’activité des émonctoires et le cercle vicieux est en place.
Eviter certains aliments acidifiants:
A privilégier :
Les graisses sont essentielles au bon fonctionnement du corps et du système nerveux. Les oméga 3 ont notamment des vertus anti-inflammatoires et nous sommes presque tous en carence.
Alors mangez des sardines, du maquereau, de l’huile de noix, de l’huile d’olive et optez pour supplémentation en oméga 3 sous forme de gélule par exemple, vos tendons vous diront merci !
2- Votre meilleur ami : le citron
Un demi-citron pressé dans de l’eau tiède, tous les matins pendant 2 mois et à jeun,
Pourquoi ?
En plus de la stimulation immunitaire que cette potion procure, vous allez réveiller et nettoyer votre système digestif et votre foie (stimule la production de bile) est anti-inflammatoire et antiacide.
Malgré son goût acide le citron devient alcalinisant une fois avalé.
Cas particulier chez les personnes en acidose tissulaire, le citron provoque l’effet inverse, car les ressources nécessaires permettant de tamponner l’acidité sont déjà en travail. Si c’est votre cas, concentrez-vous d’abord sur l’alimentation et l’ élimination puis ensuite revenez à l’eau citronnée.
3- Hydratez-vous !
Vous perdez en moyenne 3 litres d’eau par jour, la moitié est apporté par l’alimentation, l’autre moitié doit être apporté par l’eau ou les tisanes que vous buvez entre les repas.
1 verre le matin, 2 dans la matinée, 2 l’après-midi, 2 verre après les repas et 1 verre avant de vous coucher et vous avez bu 1,5 L : ce n’est pas si compliqué, n’est-ce pas ?
Votre tendon a besoin d’eau pour renouveler la sienne, qui lui est vitale.
4- Sportifs : échauffez-vous!
Un des facteurs de risque pour vos tendons est la non-progressivité, la violence de l’effort.
L’échauffement est essentiel. Il prépare vos muscles et vos tendons à l’effort en faisant monter le système en température pro-gre-ssive-ment !
Il doit durer 15 minutes environ si la température extérieure avoisine les 20 degrés, et une vingtaine de minutes s’il fait plus froid, car le risque est plus grand.
Il faut échauffer vos muscles, vos tendons, vos articulations en synergie et de manière fonctionnelle pour que la réponse et l’adaptation à l’effort se fassent sans encombre.
5- Les étirements
Des étirements doux et progressifs après le sport et n’hésitez pas à pratiquer le stretching ou le yoga
6- Facilitez l’évacuation des « déchets »
Comme on a pu le voir, l’évacuation des déchets est un facteur primordial pour la santé de vos tendons.
Comment la stimuler ?
Pour le système urinaire : buvez plus et plus souvent. De l’eau plate ou gazeuse ou de la tisane d’ortie ou de pissenlit (diurétique).
Pour les intestins : mangez des fibres (poireaux, épinard, etc...)
Pour la peau : un gommage exfoliant de tout votre corps pour faire respirer un peu votre peau, essayez d’utiliser un savon naturel pour la douche.
Pour le foie : le jus de citron !
Pour les poumons : réapprenez à respirer ! Pratiquez la cohérence cardiaque !
7- L’argile verte en cataplasme et les huiles essentielles
Pour l’argile, je vous propose de vous référer à mes astuces anti-douleur pour savoir comment faire,
Vous pouvez masser la zone douloureuse 2 à 3 fois par jour avec de l’huile végétale d’Arnica de WELEDA® à laquelle il est possible de mélanger selon les besoins :
2 gouttes d’Eucalyptus citriodora (anti-inflammatoire d’action rapide) – pour le traitement de la crise douloureuse
2 gouttes de Gaulthérie (anti-inflammatoire d’action rapide et avec des vertus chauffantes) – pour la préparation des muscles à l’effort
ATTENTION !! Si vous prenez un traitement anti-coagulant, n’utilisez pas l’huile essentielle de Gaulthérie
8- L’homéopathie
Il est habituel indiqué de prendre
5 granules de Ruta graveolens en 9CH plusieurs fois par jour, associé avec
5 granules d’Arnica Montana en 9CH.
Si des douleurs du trajet nerveux sont associées nous proposerons alors des prises répétées d’Hypericum perforatum 9CH.
9- L’ostéopathie
L’ostéopathe va rétablir une bonne mobilité des différentes structures (nerf, fascia, muscle, tendon, articulation, relance de la circulation sanguine en péripérie) qu’il trouvera en dysfonction et pas uniquement sur la zone douloureuse. Dans le corps tout est lié, la cause d’une douleur n’est pas forcement à l’endroit même de cette douleur, c’est bien là la ruse ! Il vous proposera aussi un plan d’action avec des solutions à mettre en place immédiatement après la consultation pour vous soulager le plus rapidement possible.
10- La posturologie
En cas de douleurs récidivantes ou persistantes, vous pouvez demander un bilan postural. Je vous indiquerai grâce à l’étude de votre posture et des différents capteurs (visuel, podal, dentaire…) s’il y a un déséquilibre à corriger et les exercices et le matériel qui pourront vous y aider. (Voir la section posturologie du site)
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